tenus par cette voie. Que l’on consulte ces résultats, et même que l’on se
pénètre bien des considérations qu’ils renferment ; alors il sera facile de se
rendre raison des différens phénomènes que l’atmosphère présente dans le cours
de chaque année, et l’on aura pour leur étude des points de départ qui
favoriseront immanquablement les progrès ultérieurs des sciences
météorologiques.
Les probabilités, dans mes différens Annuaires, même dans les derniers numéros,
furent toujours rédigées rapidement, de mémoire, et sur la simple inspection du
premier calendrier ; en sorte que je n’ai fait qu’indiquer en général ce à quoi
l’on pouvoit être exposé à l’arrivée de chaque point lunaire et dans leur champs
d’efficacité. La connoissance positive que j’ai acquise du troisième des
résultats que j’ai cités dans l’instant, m’a toujours empêché de m’appliquer
sérieusement à la rédaction de ces probabilités, et par-là j’ai peut-être fait
un grand tort à l’étude que je voulois encourager, supposant mal-à-propos que
l’on donneroit plus d’attention aux observations consignées dans les différens
numéros de l’Annuaire, qu’aux probabilités qu’ils présentent.
S’il arrivoit qu’un jour quelqu’un voulût entreprendre de publier périodiquement
un pareil ouvrage, qu’il seroit nécessaire qu’il rassemblât, dans un tableau
concis et méthodique, les considérations essentielles qu’il faut avoir présentes
à la pensée lorsqu’il s’agit
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