s'il eût considéré dans tous les temps de l'année l'influence de la lune dans
ses déclinaisons.
On peut dire néanmoins que ce physicien a pressenti cette seconde sorte
d'influence par les faits qu'il a observés, et que c'est faute de n'avoir point
tiré de ces faits toutes les conséquences qu'ils présentent, qu'il n'a point
apperçu le principe des déclinaisons de la lune. En effet, parmi ses aphorismes
météorologiques, je trouve le neuvième exprimé en ces termes : (Voyez p. 365.)
Les apogées, les quadratures, les lunistices méridionaux amènent ordinairement
le beau temps, car le baromètre monte alors ; les autres points tendent à rendre
l'air plus léger, aident la chute des vapeurs, et causent par là le mauvais
temps.
On ne peut s'empêcher d'être étonné de ce que Toaldo ayant observé les faits qui
lui ont fait établir cet aphorisme, n'a pas fait un pas de plus et n'a pas tiré
la
|
|