élévations du baromètre puissent s'exécuter ; il faut un calme plus ou moins
complet dans les différentes couches de la région des météores, et peu de
chaleur amassée.
Conséquence du même principe.
Il y a moins de rapport entre la présence ou l'absence des nuages et l'état du
baromètre, qu'entre cet état et le mouvement foible ou rapide des nuages.
En effet, on voit le baromètre élevé dans des temps couverts comme dans des
temps très-clairs, quoique moins fréquemment dans le premier cas. Mais lorsque
le baromètre est fort élevé, si le ciel est couvert, le temps alors est calme,
et les nuages n'ont qu'un mouvement fort lent et à peine sensible. Au contraire,
lorsque le baromètre est fort bas, s'il y a des nuages, ils ont un mouvement
rapide.
Lorsque, par un temps très-clair, le baromètre est fort élevé, ou il fait calme,
ou il ne règne qu'un vent de terre qui se développe après le lever du soleil, et
s'affoiblit ou tombe à son coucher.
Tout calme néanmoins ne produit pas de très-grandes élévations du baromètre ; il
faut, pour y donner lieu, qu'il soit compliqué de l’existence de quelqu'un des
vents boréaux, et conséquemment d'un affoiblissement ou d'une annihilation
d'influence lunaire.
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