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NotesAnimaux sans vertèbres. Cours de Lamarck de l'an X, notes prises par J.F. Bissy
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Prouvent que la mer a habité les continents. — 
Plusieurs n’ont pas d’analogues ; d’autres en ont, mais se 
trouvent en des climats eloignés. — La nature agit ici 
avec une extreme lenteur. Les parties couvertes d’eau 
etoient autrefois vraisemblablement seiches. Deluge 
ridicule. C’est l’effet du temps. La mer s’abaisse graduel[-]
lement et envahit d’autres terreins peu a peu — 
Tous les points du globe n’ont pas toujours été placés au 
point où ils sont aujourd’huy. Etude des coquilles 
peut jeter un grand jour sur toutes ces matieres. 
Les fossiles surtout sont des monuments a consulter 
sur cet objet. —
Coquilles destinées a proteger le corps de l’animal. Elle 
fait en quelque sorte fonction d’os. Sa structure 
est en tout sens inorganique ; c’est le resultat 
d’une matiere accumulée par juxtaposition. — 2 
parties dans la coquille, l’une membraneuse, l’autre 
cretacée. Cette derniere fait effervescence avec les acides. 
La membraneuse est formée d’une sorte de gelatine. 
Lorsque la coquille a perdu sa partie membraneuse 
où gelatineuse, elle n’a plus ses couleurs. Coquille 
morte, ou vivante. La < surchargé : 2me > est la colorée : la 
< surchargé : 1ere > est sans couleur . — — Animal sort avec 
petite coquille formée, de son oeuf. Elle offre un 
1er tour de spire. Coquille a été formée en l’oeuf, après 
les ppaux organes de l’animal. — Coquille s’accroit 
par juxtaposition et non par intussusception. La coquille 
n’a aucune organisation. C’est une matiere < biffé : trans > 
gelatineuse transsudée et qui est chargée de molécules 
calcaires qui se rapprochent par la dessiccation.

© 2000-2006, CNRS-Centre Alexandre Koyré, histoire des sciences et des techniques, UMR 8560. Directeur de publication : Pietro Corsi - version du site : 4.5.1
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