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LivresAnnuaires météorologiques
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la conservation de la vie de tant de nos semblables, et pour l'intérêt des 
puissances maritimes, d'avoir égard à ce qui se passe à l'arrivée de pareilles 
influences, et de constater, par des observations suivies, le fondement de cette 
découverte !
 

A Paris, le jour du 15 frimaire, le baromètre est descendu à 27 pouces 2 lignes 
et un dixième, c'est-à-dire, environ 10 lignes au-dessous de 28 pouces. Il tomba 
beaucoup de pluie dans la journée.
 

Si, remontant à l'examen de ce qui s'est passé à Paris dans l'hiver de l'an XII, 
pendant les jours où le nœud de la lune s'est rencontré le plus voisin de la 
parité de déclinaison, je trouve deux époques où le plus grand voisinage de ces 
deux points a eu lieu, et je remarque dans les effets produits une analogie 
frappante avec les faits observés dans les circonstances presque semblables de 
l'hiver de l'an XIII.
 

En effet, le 28 brumaire de l'an XII, il y eut une parité de déclinaison, et le 
29 la lune se trouva dans son nœud.
 

A Paris, le baromètre descendit pendant toute la journée du 28, de manière que 
le soir il étoit à 6 lignes trois quarts au-dessous de son terme moyen. On eut 
dans l'après-midi et le soir une pluie abondante et continue. Le 29, jour du 
nœud, le baromètre se trouvoit le matin à 9 lignes au-dessous de son terme 
moyen, et cette journée fut très-pluvieuse.
 

Le 20 pluviôse an XI, il y eut un nœud de la lune qui fut encore voisin de la 
parité de 

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