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LivresAnnuaires météorologiques
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En 1685, M. Garden proposa une idée générale plus satisfaisante, en ce qu'elle 
s'accordeet que celle où il est en général le plus bas, c'est l'été ; ce qui 
n'est pas conforme à mes observations (1).
 

On étoit alors plein de cette idée que les vapeurs qui forment les nuages sont 
des matières qui n'existoient  pas dans l'atmosphère, lorsqu'elle étoit 
tout-à-fait transparente ; et comme on ne faisoit pas attention que toute vapeur 
est spécifiquement plus légère que l'air qui la soutient, tant qu'elle conserve 
son état, on pensoit que leur présence devoit contribuer à augmenter le poids de 
l'air, et à faire monter le baromètre. Beaucoup de personnes sont encore dans 
cette opinion, quoique nos connoissances physiques et l'observation des faits 
météorologiques la contredisent formellement. 
 

M. Lister présenta une hypothèse étrange en 1683, sur la cause des variations du 
baromètre : il y attribue ces variations à des contractions et des expansions 
singulières du mercure, qui l'éloignent de ce qu'il appelle son état naturel, et 
qui prennent leur source dans l'action immédiate du chaud et du froid. Cette 
hypothèse ne s'accorde nullement avec les observations, ni avec la théorie du 
baromètre.
 

En 1685, M. Garden proposa une idée générale plus satisfaisante, en ce qu'elle 
s'accorde 

(1) C'est dans l'hiver et vers la fin de l'automne, que j'ai vu les plus grands 
abaissemens du baromètre ; dans l'été, au contraire, on n'y observe ni les plus 
grands abaissemens, ni les plus grandes élévations du mercure. 

© 2000-2006, CNRS-Centre Alexandre Koyré, histoire des sciences et des techniques, UMR 8560. Directeur de publication : Pietro Corsi - version du site : 4.5.1
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