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LivresAnnuaires météorologiques
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produisent le calme de l'air, et font monter le baromètre ; ce qui est 
effectivement très fondé.
 

Je me contente de citer ces deux exemples des explications de M. Halley, pour 
faire voir qu'il ne chercha dans les vents que des effets mécaniques. Or je 
crois qu'il a manqué le but qu'il vouloir atteindre, en bornant ainsi les effets 
des vents.
 

Je ne dirai rien de la supposition de vibrations tremblotantes dans les parties 
de l'air, lorsque des vents contraires s'entrechoquent, que M. Garsten employa 
en 1733, pour expliquer les variations du baromètre. Cette singulière hypothèse 
admet dans les effets des vents des conséquences opposées à celles que M. Halley 
imagina. M. Deluc a fait voir qu'elle n'étoit pas plus fondée.
 

M. de la Hire, dès 1705, paroît, en quelque sorte, s'être plus rapproché que ses 
prédécesseurs de l'objet à saisir ; car il se servit de la considération des 
vents pour expliquer les variations du baromètre, et il a porté son attention 
sur les transports de grandes portions de l'air, se dirigeant tantôt du nord 
vers le sud, et tantôt du sud vers le nord. Il paroît que M. de la Hire n'a vu, 
dans les résultats de ces différens déplacemens de l'air, que des élévations 
plus grandes ou plus petites de l'atmosphère, soit vers l'équateur, soit vers 
notre pôle, selon la nature du courant qui va dans l'une ou l'autre de ces 
régions accumuler l'air atmosphérique. Ce savant n'a point pensé, 

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