temps : savoir, ou une grande pluie, ou un grand vent ; parce que sur
trente-quatre de ces combinaisons, à peine en passe-t-il une sans que cela
arrive.
10. Les pleines lunes-périgées ont aussi une force considérable, pour troubler
l'atmosphère : c'est pourquoi on voit que le périgée, joint à d'autres points
efficaces dans l'approche que la lune fait encore de la terre, acquiert ou
communique une plus grande intensité de force ; d'où l'on peut fonder et établir
un autre aphorisme.
11. Les quartiers et les autres points lunaires deviennent beaucoup plus
efficaces, s'ils arrivent dans le périgée.
12. Les nouvelles lunes-apogées acquièrent un peu plus de force par cette union
; puisqu'elles ont 6 degrés et demi, lorsqu'elles sont seules, et que jointes
avec l'apogée, elles vont à 7 degrés et demi.
13. Les pleines lunes-apogées acquièrent presque le double de force ; puisque
n'ayant que 5 degrés lorsqu'elles sont seules, elles parviennent à en avoir 8,
lorsqu'elles se trouvent ensemble.
14. Les quatre principaux points lunaires, étant sur-tout combinés ensemble,
deviennent très-fort orageux, aux environs des équinoxes et des solstices
d'hiver.
15. Les nouvelles et pleines lunes qui ne causent point de changement au temps,
sont celles qui se trouvent éloignées des apsides.
16. Un point lunaire change le plus souvent la disposition du ciel, qui a été
induite du point précédent.
17. Si ce n'est pas le point prochain qui apporte du changement, ce sera le
suivant : on peut assurer ceci avec plus de certitude, touchant, les quatre
points principaux.
18. Il paroît que les derniers quartiers et les apogées inclinent à amener ou à
laisser le beau temps : mais je n'ose cependant pas, sur ce point, établir un
aphorisme.
19. Le changement de temps arrive rarement dans
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