le même jour du point lunaire ; quelquefois il vient avant, et le plus souvent
après.
20. Chaque grande période de pluie ou de sécheresse, commence et finit avec
quelque point lunaire.
21. En général, dans les six mois d'hiver, c'est-à-dire depuis l'équinoxe
d'automne jusqu'à celui du printems, les altérations de l'air, ainsi que celles
des marées, se devancent pour l'ordinaire. Dans les mois d'été, au contraire,
ces mêmes altérations viennent après.
22. En général, les saisons se fixent et sont assurées, ou changent pour trois
mois, ou quelquefois aussi pour six ; c'est-à-dire elles prennent une
disposition à la pluie ou au beau, dans les quatre points cardinaux de l'année
(les deux équinoxes et les deux solstices) ; ou pour mieux s'expliquer, le temps
qui devient beau ou mauvais dans la nouvelle lune équinoxiale, et qui revient
tel dans la pleine lune prochaine, dure à-peu-près pendant trois mois ; et s'il
ne change pas après les trois mois, il continuera encore pendant trois autres
mois.
23. Les saisons et les constitutions des années paroissent avoir une période de
neuf ans. Cela est fondé sur la révolution de l'apogée.
24. Il paroît aussi qu'il se fait une autre révolution de dix-huit en dix-neuf
ans, c'est-à-dire, qui tient à celle des nœuds de la lune, et à laquelle
concourt aussi un double tour de l'apogée, avec le nombre d'or, qui ramène les
lunes aux mêmes jours de l'année.
Les considérations que présentent ces aphorismes sont plus empiriques que
scientifiques ; elles ne nous montrent dans l'arrivée des points lunaires, que
des pronostics plus ou moins probables de changement de temps, sans nous
éclairer sur la nature des influences de ces points, ni sur le genre de
changement que ces influences peuvent occasionner.
|
|