Home Quick search by word (titles and texts)
LivresAnnuaires météorologiques
Page browser
|<  << Page : 129 >> >|
Toaldo, par la voie qu'il a prise, n'a pu arriver à aucun autre genre de 
connoissance, et même a dû être nécessairement induit en erreur sur la force ou 
la puissance des points lunaires qu'il a suivis.
 

En effet, ayant employé la méthode très-convenable d'examiner séparément, 
c'est-à-dire indépendamment de toute autre-circonstance, ce qui s'est passé à 
l'arrivée de chaque point lunaire, au lieu de combiner, à l'arrivée de chaque 
point lunaire, les influences que les autres systêmes d'action de la lune ont pu 
avoir pour fortifier ou atténuer celle du point considéré, il n'a pu obtenir 
aucune notion exacte de la part que le point a eue dans chaque fait observé.
 

De-là il est résulté qu'on n'a pu tirer aucun parti des recherches de ce savant 
; car elles n'ont pu nous apprendre à prévoir quelle sorte d'effet on peut 
attendre à l'arrivée d'une nouvelle lune ; ou de tout autre point lunaire, 
puisque dans les treize nouvelles lunes d'une année, il s'en trouve qui ne 
produisent aucun effet sensible, d'autres qui en produisent seulement un 
médiocre, et d'autres qui en occasionnent de très-remarquables. La même chose a 
lieu à l'égard des autres points lunaires : en sorte qu'après avoir appris que 
la lune a des influences réelles sur notre atmosphère, et qu'elle les exerce 
principalement à l’arrivée de certaines positions respectives entre la lune et 
le soleil par rapport à telle région du globe, on n'en est pas plus avancé que 
si l'on eût reconnu que la lune n'exerce aucune influence sur notre 
atmo-[atmosphère] 

© 2000-2006, CNRS-Centre Alexandre Koyré, histoire des sciences et des techniques, UMR 8560. Directeur de publication : Pietro Corsi - version du site : 4.5.1
CMS : ICEberg-DB v3.0, © 1999-2006, CNRS/CRHST-Stéphane Pouyllau.