ceux qui étudient cette partie de la nature.
Les météorologistes n'oublieront jamais les services que leur a rendus M. Cotte,
en rassemblant dans son Traité de Météorologie (un vol. in-8°. Paris, 1774), et
dans ses Mémoires sur la Météorologie (deux vol. in-8°. Paris, 1778), l'histoire
des observations météorologiques, la définition des météores, la description et
les usages des différens instrumens météorologiques connus, et quantité de
mémoires particuliers sur divers météores.
Ils connoissent les nombreuses observations recueillies dans différentes parties
de l'Europe, et publiées dans les Éphémérides de la Société météorologique de
Manheim.
Ils ont aussi connoissance de l’ouvrage de M. van Swinden intitulé Mémoire sur
les observations météorologiques faites à Franecker pendant l'année 1779, et ils
savent que l'ouvrage de ce savant hollandais est rempli d'observations et de
réflexions utiles à la science.
Enfin, tous ont lu l'intéressant mémoire de M. Monge sur la cause des principaux
phénomènes de l'atmosphère, mémoire qui est inséré dans le cinquième volume des
Annales de Chimie (pag. I), et dans lequel ce savant établit, relativement à
plusieurs phénomènes atmosphériques, des principes qui méritent la plus grande
considération.
Mais aucun de ces savans n'a institué un systême général de météorologie, ni les
bases essentielles pour établir ce systême, et tous ont laissé subsister les
difficultés qui ont jusqu'à
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