s'appuie, et cette densité va ensuite en diminuant progressivement vers la
partie supérieure de l'enveloppe dont il s’agit.
IV.
L'atmosphère pèse et s'appuie par-tout sur la surface du globe : néanmoins elle
pèse plus sous les pôles que sous l'équateur, où sa densité est nécessairement
moindre ; en sorte que sa pesanteur va graduellement en diminuant de la Région
de chaque pôle vers celle de la ligne équatoriale.
Il y a en outre une différence réelle entre la pesanteur de la calotte
atmosphérique australe, et celle de la calotte boréale ; car la première, qui
recouvre beaucoup plus de mers, reçoit une moindre raréfaction de la lumière du
soleil, et par cette cause, l’emporte un peu sur la seconde en densité et en
pesanteur.
Enfin, les deux calottes atmosphériques pèsent aussi chacune sur la zone
atmosphérique équatoriale ; et quoique l'australe soit un peu plus pesante que
la boréale, la zone équatoriale les maintient en un équilibre qui ne se perd que
dans certaines circonstances. Il en résulte alors que, pour l'Europe, les
courans méridionaux se forment plus facilement que les boréaux.
V.
Si le soleil n'existoit point ; et que, malgré cela, l'atmosphère terrestre eût
encore lieu, la
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