VII.
Je nomme cette partie inférieure de l’atmosphère, c'est-à-dire cette huitième
partie de son épaisseur, la Région des météores. L'étendue de cette région en
hauteur est de 4500 toises, ou 2 lieues et un quart, l'épaisseur totale de
l'atmosphère étant supposée de 18 lieues communes (7 myriamètres), ou 36000
toises.
Or, je le répète, c'est uniquement dans cette région inférieure de l'atmosphère
que se produisent tous les météores aériens et aqueux, tels que les vents
divers, les nuages, les pluies, les neiges, les brouillards, les tempêtes les
orages, les grêles, en un mot, tous les phénomènes météorologiques qui, dans nos
latitudes, troublent si souvent la sérénité de l'air.
VIII.
Pour l'intelligence des faits météorologiques je divise la Région des météores
(n°. VII) en trois couches situées l'une au-dessus de l'autre, et je les
détermine de la manière suivante.
1. La première par en bas, ou la couche atmosphérique la plus voisine de la
terre, que je nomme couche inférieure, a 1200 toises ou 3400 mètres de hauteur ;
c'est la seule couche dans laquelle les nuages peuvent être pluvieux au-dessus
des plaines.
2. La seconde, en s'élevant, que je nomme couche moyenne, a 1500 toises
d'épaisseur ; les
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