nuages qui peuvent se former dans son sein ne sont jamais pluvieux.
3. La troisième ensuite, à laquelle je donne le nom de couche supérieure,
complète et termine la Région des météores : son épaisseur, encore plus grande
que celle de la couche moyenne est d'environ 1800 toises. Les nuages qui se
forment rarement dans son sein, sont les plus élevés, et ont toujours très-peu
d'épaisseur. Il n'y a guères que les nuages gazés qui peuvent se trouver dans
cette couche. Jamais elle n'est agitée par aucun courant rapide, mais seulement
par quelque vent très-foible.
IX.
L'ordre naturel des choses, à l'égard de l'atmosphère, étant une diminution
progressive de bas en haut dans la densité des couches atmosphériques (n°. III),
et une chaleur décroissante, aussi de bas en haut, dans ces mêmes couches (n°.
V) ; il en résulte un état de saturation dans toutes les couches, relativement à
la quantité d'eau que chacune d'elles peut tenir en dissolution ; saturation qui
permet alors la transparence de la région des météores, et conséquemment de
toute l'atmosphère. Cette transparence se conserve tant que cet ordre progressif
des diminutions de densité et de chaleur des couches n'est point troublé. Mais
dès qu'il arrive des inversions dans cet ordre, telles que celles que les vents
et le soleil, dans certaines circonstances, peuvent y produire ; il se fait dans
les couches dont la densité a diminué,
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