qui coordonnent les principaux phénomènes atmosphériques, parce que les efforts
qu'il falloit faire et la méthode qu'il falloit employer dans l'étude, ne furent
jamais tentés ; on a pensé que, relativement à l'atmosphère de nos latitudes,
tout n'étoit que désordre et confusion, quoiqu'il y ait réellement un ordre qui
régularise, dans le cours des temps, cet apparent désordre, et qui règle le
retour périodique des principales variations de cette atmosphère.
Ainsi, attribuant une irrégularité illimitée aux variations atmosphériques de
nos climats, cette pensée a offert un motif qui a paru raisonnable, pour
dédaigner l'étude de cette intéressante partie de la nature, et l'on s'est
décidé à ne plus s'en occuper.
Actuellement, le parti pris à cet égard est maintenu, par amour-propre contre
toute observation qui tendroit à faire revenir sur cette décision ; et la
météorologie, que l'on suppose jugée, n'est plus, aux yeux de ceux qui ont pris
ce parti, de ceux même qui devroient la soutenir, en diriger l'étude, la
débarrasser des préventions qui arrêtent ses progrès, en un mot, tendre à
consolider ses principes, n'est plus, dis-je, qu’un objet digne de dédain. Or,
ceux qui ont pu se convaincre que malheureusement on est dans l’erreur, qui
savent d’ailleurs que, par les suites d’une résistance intéressée, toute erreur
est difficile à détruire, et qu'en général le temps seul parvient à en
triompher, ne peuvent donc,
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