Il est connu qu'entre les deux tropiques l'action qu'exercent la lune et le
soleil sur l'atmosphère est plus directe, et y a plus de puissance qu'à des
latitudes plus considérables. Mais à mesure qu'on s'éloigne des tropiques et
qu'on s'approche des poles de la terre, cette action de la lune et du soleil va
probablement en diminuant de puissance et d'effet ; en sorte que des causes
irrégulières et perturbatrices de cet effet y doivent à leur tour augmenter
graduellement de puissance.
La question maintenant est de savoir à quelle latitude, soit boréale soit
australe, les effets des actions de la lune et du soleil sur l'atmosphère
cessent d'être remarquables.
Par exemple est-il certain qu'à la latitude de Paris toute espèce d'influence de
la lune et du soleil sur l'atmosphère de ce climat y soit totalement anéantie,
et qu'il n'y soit plus possible de trouver aucune règle pour prévoir les
principaux
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