prédominent réellement, et quelle est l'intensité de puissance de chacun de ces
points. Ainsi, la considération des effets produits à l'arrivée de douze cents
nouvelles lunes, comparés à ceux de douze cents pleines lunes, &c. comme l'a
fait TOALDO, eût suffi pour faire connoître le degré de prédominance en
influence de la première syzygie sur la seconde, et leur degré particulier
d'action sur l'atmosphère. Malheureusement, Toaldo n'ayant nullement pensé aux
effets de la disposition générale de tous les systêmes d'influence, à l'égard de
chaque point arrivant, n'a point embrassé cette considération dans ses calculs,
en sorte qu'on ne peut compter sur leurs résultats.
Jusqu'à présent, l'on s'est borné à l'étude des faits qu'on observe à l'arrivée
de chacun des points lunaires ; et quoique la considération de l'ensemble de ces
faits constate la réalité de l'influence de chaque point dont il s'agit, l'on
n'a rien obtenu de satisfaisant, relativement à l'efficacité de leur influence
dans chaque cas particulier. On est effectivement encore privé des moyens de
pouvoir assigner d'avance la nature des effets qui auront lieu dans
l'atmosphère, à l'arrivée de chacun des points lunaires reconnus, même à celle
du plus puissant d'entr'eux (la première syzygie).
En avoir découvert la raison, c'est, ce me semble, avoir fait un grand pas dans
l'étude, et c'est, en effet, un des plus intéressans
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