occasionner des faits semblables ou évidemment analogues.
On a sans doute les mêmes points lunaires dans le cours de chaque année, de
chaque saison, de chaque mois, &c. mais dans chaque année, chaque saison et
chaque mois, ces points lunaires ne sont pas disposés de la même manière
entr'eux. Or, si chaque différence, dans leur situation respective, en apporte
dans l'intensité d'influence de chaque point, et même dans l'efficacité de cette
influence, on ne doit plus être étonné que dans les mêmes mois et les mêmes
saisons de différentes années, les faits météorologiques, bien observés, ne se
ressemblent nullement. Ainsi, sur quarante années d'observations prises dans
quelque siècle que ce soit, les quarante mois de janvier, les quarante mois de
février (ou tout autre mois) comparés, présentent des séries de faits
très-dissemblables ; et de même les quarante hivers (ou toute autre saison),
pareillement comparés, n'offrent, dans les faits recueillis pendant leur durée,
aucune similitude réelle.
Il y a donc dans les mêmes mois et les mêmes saisons de différentes années
quelconques, une dissemblance constante dans la disposition générale des points
lunaires, et une pareille dissemblance dans les faits météorologiques, produits
dans le cours de ces mois et de ces saisons ; ce qui est conforme à
l'observation et à ce que l'on devoit attendre.
Relativement aux grandes variations de
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