l'atmosphère, j'ai, en effet, reconnu que toutes les fois que, dans différentes
époques comparables et comparées, les faits produits ne se ressemblent point, il
y a toujours alors des différences dans les circonstances influentes,
c'est-à-dire dans les dispositions générales des points lunaires. De là sans
doute on peut penser qu'on ne verra jamais de similitude complète dans les
faits recueillis dans le cours de deux mois ou de deux saisons semblables, à
moins que les circonstances influentes ne soient alors parfaitement les mêmes ;
enfin, l'on est autorisé à croire que, dans deux temps comparés, l'un déjà
écoulé et l'autre encore à venir, plus il y aura de rapport dans les
dispositions générales des points, plus il y en aura entre les faits attendus et
ceux qu'on a déjà observés.
Ces observations répondent à tout, indiquent le point de la difficulté, et
montrent la route à suivre pour atteindre le but.
Cinquième considération.
On sait que le cours des planètes dans leur orbite est régulier, ou à-peu-près
tel, et que, malgré les perturbations que les unes éprouvent dans certains temps
de la part de quelques autres, le cours de chaque planète est déterminable dans
toutes ses parties, comme dans ses augmentations et ses diminutions de
mouvement.
Il résulte de cette considération, que les
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