peu étendus qui donnent naissance aux petites oscillations atmosphériques, s'il
se forme dans le sein de la région des météores quelque courant considérable, on
peut être alors assuré qu'il y a toujours à l’extrémité antérieure du courant
dont il s'agit, une compression atmosphérique qui augmente tant que le courant
subsiste. Mais, à la fin, le courant en question se trouvant forcé de s'arrêter,
la compression produite devient la cause d'un courant opposé, que j'ai nommé
redondance, et qui, à son tour, forme une autre compression à son extrémité
antérieure.
Il résulte donc de tout courant premier ou principal, ainsi que de sa redondance
première et seconde, un genre d'oscillation atmosphérique, dont le caractère
consiste dans de grands balancemens, qui souvent emploient chacun, pour
s'exécuter, une durée assez considérable. Ce sont là les grandes oscillations
qu'il faut distinguer des petites, et qu'il importe de considérer dans la
recherche des causes des phénomènes de l'atmosphère.
Cinquième considération.
S'il est vrai que les grandes oscillations atmosphériques sont le produit des
influences des points lunaires, comme il y a possibilité d'apprécier chacune de
ces influences, il devient évident qu'il y a pareillement possibilité de
déterminer l'étendue des grande oscillations qui en résultent.
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