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LivresAnnuaires météorologiques
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peu étendus qui donnent naissance aux petites oscillations atmosphériques, s'il 
se forme dans le sein de la région des météores quelque courant considérable, on 
peut être alors assuré qu'il y a toujours à l’extrémité antérieure du courant 
dont il s'agit, une compression atmosphérique qui augmente tant que le courant 
subsiste. Mais, à la fin, le courant en question se trouvant forcé de s'arrêter, 
la compression produite devient la cause d'un courant opposé, que j'ai nommé 
redondance, et qui, à son tour, forme une autre compression à son extrémité 
antérieure.
 

Il résulte donc de tout courant premier ou principal, ainsi que de sa redondance 
première et seconde, un genre d'oscillation atmosphérique, dont le caractère 
consiste dans de grands balancemens, qui souvent emploient chacun, pour 
s'exécuter, une durée assez considérable. Ce sont là les grandes oscillations 
qu'il faut distinguer des petites, et qu'il importe de considérer dans la 
recherche des causes des phénomènes de l'atmosphère.
 

Cinquième considération.

S'il est vrai que les grandes oscillations atmosphériques sont le produit des 
influences des points lunaires, comme il y a possibilité d'apprécier chacune de 
ces influences, il devient évident qu'il y a pareillement possibilité de 
déterminer l'étendue des grande oscillations qui en résultent. 

© 2000-2006, CNRS-Centre Alexandre Koyré, histoire des sciences et des techniques, UMR 8560. Directeur de publication : Pietro Corsi - version du site : 4.5.1
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