produisent sur l'atmosphère les deux astres cités.

Second précepte. Les influences des points lunaires ne sont pas toujours assez 
fortes pour être efficaces ; car l'intensité d'influence de chaque point reçoit 
de la disposition générale des autres points, lorsqu'il arrive, des 
modifications diverses : en sorte que tantôt telle influence est fortement 
efficace, et tantôt elle ne l'est presque point.
 

Troisième précepte. Les variations des dispositions générales des points 
lunaires se font graduellement, régulièrement et avec ordre ; elles sont donc 
déterminables, ainsi que les modifications que chaque disposition générale 
exerce sur chaque point arrivant.
 

Quatrième précepte. Les facultés oscillatoires de l'atmosphère n'agissent que 
sur les effets des influences de la lune et du soleil, et non sur les influences 
elles-mêmes.
 

L'intensité de chaque influence étant appréciable (troisième précepte), 
l'étendue de ses effets, et le temps nécessaire pour leur exêcution, sont 
pareillement susceptibles d'être déterminés, ainsi que les oscillations qu'ils 
peuvent produire. Ces oscillations ne seront d'abord qu'approximatives, mais, 
par la suite, l'expérience et peut-être le calcul pourront leur donner de la 
précision. 
 

Voilà donc un champ, déterminé et ouvert pour l'étude, une marche tracée pour 
s'y diriger sûrement, et les bases d'une science