j'y vois la nécessité de fixer notre attention sur les deux considérations qui 
suivent, parce qu'elles peuvent faire appercevoir certaines loix particulières 
qui seroient fort importantes à connoître ; voici ces deux considérations. 
 

1°. L'une concerne les rapports de distance qu'ont entr'eux, dans chaque temps 
particulier, les différens points lunaires ; 
 

2°. L'autre est relative à l'ordre des points entr'eux, et particulièrement aux 
rapports de situation de l'un des apsides (l'apogée) à l’égard de l'une ou 
l'autre des déclinaisons de la lune. 

et l'état du ciel avec le plus grand détail à chaque observation. Ce précieux 
Recueil commence en 1762. Les observations des huit premières années furent 
faites au collège de France, au second étage : il y employa différens baromètres 
; mais il les abandonna en 1766, pour faire usage d'un baromètre qu'il fit 
construire, dont la colonne de mercure avoit quatre lignes de diamètre, et la 
cuvette deux pouces six lignes. Il adapta à la division de l'échelle de 
baromètre, un nonius, qu'il divisa lui-même, et qui donnoit les douzièmes de 
lignes. C'est avec ce baromètre qu'il fit le plus grand nombre de ses 
observations ; savoir ; pendant deux années au collège de France, et ensuite à 
l'hôtel de Cluny,  rue des Mathurins, depuis le premier novembre 1771 jusqu'au 
premier janvier 1806. Ce qui rend ces observations d'autant plus précieuses, 
c'est que ce baromètre est resté pendant trente-cinq ans à l'hôtel de Cluny, au 
premier étage et à la même place. Sa cuvette se trouvoit élevée de quarante-huit 
pieds au-dessus des moyennes eaux de la Seine.