de chacune de ces cumulations offrent de grandes différences.
Tous les trois ans les nœuds se trouvent rapprochés des apsides pendant environ
six mois, ce qui embrasse à-peu-près deux saisons de suite à chaque
rapprochement de ces points. Or, comme ces rapprochemens se déplacent sans cesse
dans le cours des temps, tantôt ils tombent dans l'automne et l'hiver, tantôt
dans l'hiver et le printemps, tantôt dans le printems et l'été, et tantôt dans
l'été et l'automne.
Chacune de ces circonstances, dans lesquelles l'influence de la lumière du
soleil n'est pas la même, modifie les effets de ces rapprochemens, mais avec une
intensité qui croît ou décroît d'une manière à-peu-près régulière.
D'autres circonstances modifient en outre les effets des rapprochemens dont il
s'agit ; car tantôt ces mêmes rapprochemens tombent, environ tous les quinze
jours, dans les jours équinoxiaux, soit antérieurs, soit postérieurs ; tantôt
ils arrivent de même, soit dans les jours anticiaux, soit dans les jours
posticiaux ; enfin, tantôt ils tombent dans les jours lunisticiaux.
Or, à ces circonstances, qui sont fort différentes les unes des autres par les
modifications qu'elles amènent, si l'on joint celles qui sont relatives aux
différences qui se forment continuellement dans l'ordre des points entre
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