quinze jours, tantôt long-temps de suite dans le voisinage des lunistices,
tantôt de même dans celui de l'équateur, tantôt dans les jours anticiaux, tantôt
dans les jours posticiaux, arrivant dans tous ces cas tantôt avant et tantôt
après chaque apside ; chacune de ces circonstances donne aux années, aux saisons
et aux mois qui s'y trouvent exposés, un caractère particulier qu'une longue
étude des faits comparés avec ces mêmes circonstances peut seule faire
connoître.
Ne possédant encore qu'un petit nombre d'années d'observations rédigées dans des
tableaux propres à l'étude, il seroit prématuré de donner comme constatés mes
premiers apperçus sur les objets qui appartiennent à la considération que je
viens d'exposer : je dirai seulement, et provisoirement ;
1°. Que l'apogée austral me paroît plus favorable aux temps secs que l'apogée
boréal ; car on a plus de mois pluvieux pendant la durée de l'apogée boréal que
pendant celle de l'apogée austral : la différence est comme celle de 16 à 12 ou
de 4 à 3 ;
2°. Que pendant le semestre austral du soleil, c'est l'apogée lunisticial
(sur-tout le boréal) qui produit le plus de mois pluvieux : la différence est de
moitié ;
3°. Que relativement à la position des nœuds, les mois pluvieux sont plus
communs lorsque les nœuds tombent dans les jours équinoxiaux antérieurs et dans
les jours anti- [anticiaux]
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