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LivresAnnuaires météorologiques
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ciaux, que lorsqu'ils arrivent dans des jours opposés : la différence est comme 
celle de 14 à 11.
 

Néanmoins, de ces deux sortes de considérations ; savoir : celle de la position 
de l'apogée et celle de la position des nœuds, je trouve que c'est la première 
qui est la plus importante. 
 

Ainsi, d'après ce que j'ai observé, je conclus que les quatre années dans 
lesquelles l'apogée tombe dans les déclinaisons australes de la lune, sont plus 
exposées à offrir des mois secs et des saisons du même caractère, que les quatre 
années dans lesquelles l'apogée arrive dans les déclinaisons boréales de la même 
planète. Mais dans l’un et l'autre cas, lorsque l'apogée tombe dans les jours 
lunisticiaux, il est alors favorable aux saisons pluvieuses, et il réussit à y 
donner lieu, si quelqu'une des autres cause qui y sont pareillement favorables 
concourt avec lui.
 

Il n'est pas douteux qu'il n'y ait, relativement à la considération générale 
dont il s'agit (celle qui embrasse l’ordre et la situation des points entr'eux), 
quelques loix particulières qu'il importe beaucoup de parvenir à connoître.
 

Or, ce ne sera sûrement pas en se contentant d'inscrire sans but et sans 
disposition appropriée des observations météorologiques, qu'on pourra y 
parvenir. Ce ne sera pas en publiant dans tel journal ou dans tout autre ouvrage 
qui paroît successivement, que dans 

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