a alors, on pourra facilement accorder avec les principes reconnus de la
physique les faits singuliers que je viens de citer.
Ainsi voilà, dans ces trois résultats obtenus, des principes qui, en général,
rendent raison des variations que l'on observe constamment dans les influences
des points lunaires, qui sont dans le cas de dissiper les doutes que l'on
pouvoit élever d'après ces variations sur la réalité de ces influences, et qui
font connoître au moins une partie des causes qui donnent lieu à ce que
l'arrivée d'une nouvelle lune, ou d'une pleine lune, ou d'une quadrature, &c.
tantôt produit de grands effets sur l’atmosphère, tantôt n'en occasionne que de
foibles ou de médiocres, et tantôt paroît n'en produire aucun.
Ces principes nous montrent une partie des loix qui régissent les principales
variations de notre atmosphère ; et jusqu'à ce que nous soyons parvenus à
découvrir les autres loix, ou de plus générales encore, ils devront servir de
base à nos recherches ultérieures.
D'après les trois résultats ci-dessus, je regarde le précepte suivant comme
constituant une connoissance positive et non conjecturale.
Les points lunaires reçoivent des modifications dans leur influence, tantôt par
leur rapprochement de certains d’entr’eux, et tantôt parce qu'ils tombent ou
fort près ou fort loin de l'équateur.
Je n'ai pas besoin de faire sentir toute
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