Home Quick search by word (titles and texts)
LivresAnnuaires météorologiques
Page browser
|<  << Page : 121 >> >|
Constitution humide de l'air.

Lorsqu'à la suite de vents méridionaux et occidentaux soutenus, ou qui ont eu 
des retours fréquens, l'air est par-tout empreint d'humidité jusqu'à une 
certaine hauteur, comme jusqu'à la couche moyenne de la région des météores, la 
communication entre le globe et l'atmosphère est devenue alors tout-à-fait libre 
pour l'électricité ; on ne peut douter que le fluide subtil qui la constitue 
n’ait pénétré dans la région des météores, ne se soit répandu également par-tout 
dans sa couche inférieure, et ne s'y trouve généralement en équilibre. Dans ce 
cas, ni l'air, ni les nuages, ni les corps à la surface de la terre, ne doivent 
donner aucun signe d'électricité, parce qu'alors, également réparti de toutes 
parts, le fluide électrique n'a plus de tendance à se déplacer en aucun endroit 
pour passer ailleurs, et il y a lieu de croire que ce n'est que dans les cas où 
ses répartitions sont inégales, qu'il peut se rendre facilement sensible à nos 
recherches.
 

Dans un pareil état de choses, il paroît que l'air empreint d'humidité et 
d'électricité, sans surabondance de cette dernière, rend très-facile la 
destruction des vésicules brumeuses des nuages ; car les nuages peuvent alors 
devenir facilement pluvieux, d'autant plus qu'ils sont toujours peu élevés dans 
cette circonstance ; et, en effet, les plus légères 

© 2000-2006, CNRS-Centre Alexandre Koyré, histoire des sciences et des techniques, UMR 8560. Directeur de publication : Pietro Corsi - version du site : 4.5.1
CMS : ICEberg-DB v3.0, © 1999-2006, CNRS/CRHST-Stéphane Pouyllau.