Sur les combinaisons de l’ouest, du nord et de l’est, le vent de sud ne
soufflant pas.
Lorsqu’aucun vent de sud n’existe, je n’ai pas encore vu les trois autres vents
cardinaux souffler simultanément ; cependant, si l’on suppose qu’ils puissent
exister tous trois en même temps dans la même couche, il faut remarquer que
lorsque deux vent opposés soufflent ensemble dans la même couche, s’ils ont une
force égale, ils doivent se contrebalancer mutuellement, s’annuler de part et
d’autre, et le troisième agit alors comme s’il étoit unique ; mais si l’un des
deux vents opposés est plus fort que l’autre, il ne faut considérer que son
excès de force pour en obtenir la combinaison avec le troisième vent qui souffle
à-la-fois dans la même couche.
Puisqu’il ne s’agit ici que des vents cardinaux comme pouvant seuls former les
combinaisons qui donnent lieu à tous les autres vents, l’on sent que lorsque
trois de ces vents cardinaux soufflent à-la-fois dans la même couche, l’un des
trois se trouvant anéanti par son opposé plus fort que lui, on ne doit plus
considérer alors que deux vents propres à se combiner ; savoir : celui qui
résulte de l’excès de force d’un des deux vents opposés, et le vent cardinal
isolé qui peut se combiner avec lui.
Ainsi, lorsque l’ouest et l’est soufflent simultanément et avec une force égale
dans la même
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