l'un des deux vents opposés, pour le combiner avec l'excès de force de l'un des 
deux autres vents pareillement opposés.
 

Il s'agit, dans tout ceci, de considérer (relativement aux vents d'une certaine 
durée) qu'à l'exception des quatre vents cardinaux qui sont simples ou propres, 
et dont je crois avoir assigné les véritables causes, tous les autres vents qui, 
en Europe, ne sont pas des déviations produites par les localités, sont les 
résultats de plusieurs de ces vents cardinaux qui soufflent simultanément dans 
la même couche.
 

Cette considération est importante pour l'intelligence des faits météorologiques 
; elle est fondée sur l'observation même qui permet assez souvent d'appercevoir 
la combinaison qui s'opère entre deux courans d'air qui viennent se joindre dans 
la même couche, et sur l'impossibilité de trouver aucune cause directe capable 
de donner lieu à aucun autre vent soutenu qu'à chacun des quatre vents 
cardinaux.