lunaires dans telle ou telle disposition générale des autres points ; mouvemens
qui font naître des courans d'air proportionnés à l'intensité de leur cause, et
dont l'étendue est attestée par la concordance des grandes variations
barométriques dans tous les points d'une vaste région comme la France actuelle,
et peut-être de l'Europe entière.
Il ne faut qu'observer, suivre attentivement les faits atmosphériques, et
considérer ce qui se passe aux époques des grandes influences, telles que
l'arrivée d'une nouvelle lune et d'un nœud tombant l'un et l'autre très-près de
l'apogée, lorsque ce dernier n'est pas fort éloigné de l'équateur, pour
reconnoître le fondement de ce que je viens d'exposer.
Combien elle est contraire à l'observation cette assertion moderne dans laquelle
on prétend qu'il est prouvé que l'attraction qu'exerce la lune sur notre
atmosphère, ne peut produire dans l'air que des oscillations légères, au lieu
d'un mouvement sensible et uniforme dans sa direction !
Ceux qui ne s'intéressent nullement à l'étude de cette partie de la nature, et
qui conséquemment n'observent jamais l'atmosphère, peuvent se contenter d'une
pareille assertion et se reposer, à cet égard, sur l'autorité dont elle émane ;
mais il n'en sera pas de même pour ceux qui observeront les phénomènes
atmosphériques avec suite, détail et constance, et qui compareront sans cesse
les faits,
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