un corps d'ouvrage, soient livrés à l'impression et publiés purement et
simplement sans y joindre aucune réflexion ou théorie particulière.
Lorsqu'il aura été publié vingt années (ou davantage) d'observations recueillies
dans beaucoup de points différens, et ainsi mises en comparaison, on jugera par
l'utilité des connoissances qu'on en pourra obtenir, de l'intérêt de
l'entreprise dont je consigne ici les fondemens, d'après l'expérience que j'ai
déjà de son exécution.
L'établissement d'une météorologie-statistique dans un pays, pourra devenir de
la plus grande utilité à son gouvernement et au
fis exécuter des tableaux de comparaison. J'en fis faire, en outre, de
particuliers pour l'étude de la marche comparative du baromètre, dont les
variations furent notées par des lignes transversales, afin de rendre plus
sensible à l'œil la concordance des grands mouvemens barométriques, en différens
lieux très-éloignés. Voyez l'article Baromètre, dans l’Annuaire de l'an XI, pag.
136.
C'est d'après un de ces tableaux de ma composition, que M. d'Aubuisson a publié
dans le Journal des Mines (mois de mai 1806, n° 113), des observations
barométriques du mois de janvier 1806 ; j'en avois moi-même auparavant publié de
semblables dans le Journal de Statistique, de Ballois.
Relativement à la météorologie-statistique de la France, voyez l'Annuaire de
l'an X, p. 7.
|
|