çoit de la lune et du soleil dans les variations continuelles de position de ces
deux astres, soit par rapport à la terre, soit relativement à chacun de ses
climats, doivent être distinguées en deux sortes principales.
En effet, il devient évident par la considération des faits et par la raison
même ;
1°. Qu’il y a des influences générales, c’est-à-dire, des influences qui
résultent en tout temps et sans interruption de l’ensemble de tous les systêmes
d’action qui existent ; mais que ces influences varient dans leurs effets, en
raison de la diversité de position de tous les points influens ;
2°. Qu’il y a, en outre, des influences particulières qui n’agissent que
temporairement et passagèrement, et que ces influences sont le produit de
l’action propre qu’exerce chaque point influent lorsqu’il arrive.
Tel est le premier pas exécuté dans les études météorologiques à l’aide de la
méthode : c’est une distinction essentielle autorisée par la raison, et appuyée
par les faits, comme nous l’allons voir. Sans cette distinction, toute
explication des faits observés se trouve sans base, et conséquemment ne
peut-être que vague et arbitraire.
Examinons séparément chacune de ces deux sortes d’influences ; voyons ce qui
autorise à reconnoître leur existence, et comment on peut parvenir à distinguer
les effets sur l’atmosphère qui appartiennent à chacune d’elles.
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