En partant de ces principes, qui ne doivent rien à l’imagination, mais que les
faits seuls forcent de reconnoître, je dis qu’en tout temps l’atmosphère reçoit
de l’action combinée de la lune et du soleil quant à l’attraction, et de celle
du soleil seul quant à sa lumière, des influences réelles, mais continuellement
changeantes dans leur intensité.
Les intensités de ces influences changent sans cesse, parce que les situations
et les aspects des deux astres dont il s’agit, changent perpétuellement. Or,
quoique les deux sortes d’action du soleil soient à-peu-près les mêmes dans le
cours de chaque année, c’est-à-dire, augmentent et diminuent graduellement,
régulièrement et avec lenteur, pendant chaque révolution annuelle de la terre,
les cinq systêmes d’action de la lune suivant une marche très-différente, se
déplaçant avec une rapidité assez grande, mais fort inégale, et ayant des
révolutions aussi très-inégales, il en résulte pour chaque année, chaque saison,
chaque demi-saison, chaque mois, et chaque constitution lunaire, une disposition
générale des points de tous les systêmes d’action, qui est toujours particulière
et toujours nouvelle. (Syst. Mét. n° XLIII.)
Il n’est donc pas surprenant de voir que l’été de l’an XIII ne ressemble point à
celui de l’an X, ni à bien d’autres ; et de pouvoir assurer d’avance que celui
de 1808, qu’on attend encore, aura de même un caractère particulier ; puisque
pendant sa durée, la
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