disposition générale de tous les systêmes d’action sur l’atmosphère, ne sera pas
la même que dans les étés des années avoisinantes.
A quoi peuvent tenir ces différences constantes qu’on observe dans les mêmes
sortes de saisons de toutes les années qui s’avoisinent ; et à quoi peut-on
attribuer ces saisons caractérisées d’une manière si particulière, et que par là
on nomme extraordinaires, comme certains hivers singulièrement rigoureux, tandis
que d’autres ont un caractère général très-différent ; ou comme certains étés
presque continuellement chauds et secs, tandis que beaucoup d’autres offrent des
pluies fréquentes ou de nombreuses variations dans les vents et dans l’état du
ciel qui interrompent la chaleur et la sécheresse, si ce n’est à telle
disposition générale des points de tous les systêmes d’action de la lune, qui a
eu lieu dans le cours de ces saisons dites extraordinaire ?
A la vérité, toutes les saisons de même sorte, comme tous les hivers, tous les
printems, etc. ne sont pas distinguées les unes des autres par des caractères
particuliers fortement prononcés ; le plus ordinairement ces saisons ne
diffèrent entr’elles que par des nuances, c’est-à-dire, que par des diversités
médiocrement remarquables. Néanmoins, elles ne se ressemblent pas véritablement
; et à certaines époques, il y en a parmi elles qui ont un caractère tellement
particulier, qu’on
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