a pu les regarder comme des saisons extraordinaires.
Les choses étant ainsi, il me semble que pour acquérir quelque connoissance
relativement aux influences générales qui pourront être exercées sur
l’atmosphère pendant la durée d’une saison à venir que l’on considérera, la
marche de l’étude ne peut être autre que celle de bien considérer, dans chacune
des saisons qui ont offert un caractère éminent ou très-prononcé, quelle a été,
pendant sa durée, la disposition générale de tous les systêmes d’action de la
lune et du soleil sur l’atmosphère.
Il faudra donc noter cette saison remarquable, et joindre, en regard,
l’indication de la disposition générale des systêmes d’action qui a eu lieu
pendant sa durée.
Il faut faire plus ; car on doit toujours voir en grand, dominer son sujet, et
régulariser par-tout la marche de l’étude. Ainsi, il faut classer d’une manière
convenable et bien méthodique, toutes les dispositions générales, ou d’ensemble,
des différens systêmes d’action de la lune et du soleil sur l’atmosphère ;
établir par cette classification différens ordres de coupes ; et ensuite
enregistrer à mesure, dans sa division, le caractère général de chaque saison
écoulée, de chaque demi-saison, de chaque mois, enfin de chaque constitution
lunaire. (Annuaire Météor. de l’an XIII, pag. 12 et 13.)
Au moyen de cette préparation des faits
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