lunes suivent nécessairement le soleil, qu’elles sont boréales lorsque le soleil
est dans son sémestre boréal, et australes lorsque le soleil est dans son
sémestre austral ; qu’elles sont équinoxiales, lorsque le soleil est dans les
temps équinoxiaux, et qu’elles sont lunisticiales lorsque le soleil se trouve
dans les temps des solstices.
Si c’est un ordre de choses constant que les nouvelles lunes, des différens mois
de l’année, suivent assez le soleil pour que dans chaque mois, la nouvelle lune
tombe toujours dans la coupe du champ des déclinaisons qui correspond à ce mois,
il y a néanmoins une variation assez considérable à l’égard de l’époque du mois
dans laquelle la nouvelle lune arrive. En effet, cette variation embrasse
l’étendue entière du mois, et fait que dans les mêmes mois la nouvelle lune ne
tombe pas constamment aux mêmes époques. Enfin cette même variation change
fortement les rapports entre les lunaisons des mêmes mois, et il en résulte pour
les lunaisons de ces mois, des différences dans les influences, qu’il importe
beaucoup de considérer dans les études météorologiques.
Examinons l’ordre et le caractère de cette variation dans l’arrivée de la
nouvelle lune de chaque mois.
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