A l’aide de ce tableau, et en y rapportant la situation des apsides et des nœuds
pour l’année ou la saison que l’on considère, on voit facilement pour une saison
ou pour un mois quelconque, le rapport de distance des apsides et des nœuds à
l’égard des phases de la lune pendant cette saison et ce mois, et le rapport de
rapprochement ou d’écartement entre les apsides et les nœuds ; enfin, on peut se
former une idée principale de la disposition générale des points lunaires pour
chaque temps que l’on veut considérer.
Il convient de remarquer que comme les deux sysygies, les deux apsides, et les
deux nœuds de chaque mois arrivent toujours dans des déclinaisons opposées, il
sera très-utile de considérer que deux saisons opposées, comme l’hiver et l’été,
forment une bande dans laquelle la nouvelle lune, ou l’apogée, ou le nœud ne
peuvent tomber, sans que dans l’autre partie de la même bande ou dans son
voisinage, on n’y voie arriver la pleine lune, ou le périgée ou le contre-nœud ;
et de même les deux autres saisons opposées, telles que le printems et
l’automne, forment une autre bande, qui ne peut recevoir, dans une de ses
parties, soit une phase, soit un apside, soit un nœud, sans que dans l’autre
partie de la même bande, ou aussi dans son voisinage, l’autre phase, l’autre
apside ou l’autre nœud n’y tombent constamment.
On voit, sur ce tableau, que les deux bandes dont il s’agit se croisent, et
comme il importe
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