Quatrièmement : apsides et nœuds dans des bandes différentes, et écartés.
Les quatre déterminations que je viens d’exposer ne serviroient presqu’à rien
dans l’étude, si l’on n’y joignoit le caractère de position de l’apogée, soit
relativement à l’hémisphère dans lequel il tombe, soit à l’égard de la division
du champ des déclinaisons dans laquelle il arrive.
Ainsi, veut-on exprimer la principale disposition générale des points lunaires
pendant l’été de 1808, on dira :
Apogée boréal et anticial : les apsides et les nœuds dans la même bande et
rapprochés.
La détermination de la principale disposition générale des points lunaires
pendant une saison consiste donc :
1°. A reconnoître la position de l’apogée tant dans l’hémisphère où il arrive,
que dans la division particulière du champ des déclinaisons dans laquelle il
tombe ;
2°. A déterminer ensuite quel est celui des quatre cas principaux relatifs à la
position respective des apsides et des nœuds qui appartient à la saison que l’on
considère.
Comme les progressions dans les déplacemens des différens points lunaires sont
inégales entr’elles, et que les coupes des divers systêmes d’action de la lune
ne s’accordent pas toujours avec celles de l’année et par conséquent avec les
saisons, il arrivera de temps à autre que pour une saison considérée, les
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