pendant celui de l’automne, les sysygies qui ne parcourent alors que la bande
équinoxiale ; ne peuvent rencontrer ni avoisiner les points dont il est
question.
Ces deux citations suffisent pour montrer l’usage et l’intérêt du tableau des
saisons divisé en deux bandes ; elles font connoître le principe qui doit guider
dans l’étude des faits comparés aux circonstances influentes, et dispensent
d’entrer dans les détails de tous les cas particuliers relatifs soit aux
rapprochemens ou aux écartemens entre les apsides et les nœuds, soit aux époques
de l’année où les sysygies et les quadratures seront dans le cas de rencontrer
ou d’avoisiner les nœuds et les apsides.
Il y auroit long-temps que l’on se seroit apperçu des principales différences
que les mêmes saisons et les mêmes mois offrent dans leur caractère général,
selon que l’apogée tombe dans une déclinaison boréale ou dans une déclinaison
australe, selon qu’il arrive près de l’équateur ou près du lunistice, etc., etc.
si la lenteur des déplacemens de cet apside ne donnoit à l’homme, toujours
occupé d’autres choses que de la nature, le temps d’oublier les faits qui l’ont
frappé lorsqu’ils se sont produits.
On sait en effet que pendant quatre ans et cinq mois de suite on aura l’apogée
boréal, et qu’ensuite pendant une durée semblable l’apogée sera toujours
austral. Il faut donc un intervalle de huit ans, dix mois et environ
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