six jours, pour ramener l’apogée dans une position à-peu-près semblable, et
conséquemment pour donner lieu à des faits analogues à ceux qui ont alors été
produits.
Voilà, j’ose le dire, la véritable étude de la météorologie ; voilà les
principes essentiels de cette étude, c’est-à-dire, ceux qui doivent guider dans
la comparaison des faits observés avec les circonstances dans lesquelles ces
faits se sont produits.
On reconnoîtra le fondement de ces principes et on les suivra, ou jamais les
hommes ne s’occuperont sérieusement de l’étude de cette partie de la nature, et
alors ils se soumettront à être victimes d’événemens dangereux, contre lesquels
ils auroient pu prendre des mesures de garantie ou d’allégement, s’ils avoient
cherché à les prévoir.
Vouloir donner une autre direction aux recherches météorologiques, ce seroit
décidément perdre son temps : c’est ce dont je suis maintenant bien assuré.
Jusqu’à ce que quelque gouvernement ait solidement fondé un établissement
spécial pour la météorologie, chargé de recueillir sans cesse des observations
de tous les pays, et dans lequel la méthode de classification des circonstances
influentes soit en usage ; et jusqu’à ce que l’emploi de cette méthode ait donné
lieu à l’enregistrement d’un assez grand nombre de faits pour nous éclairer
par-tout sur ce qu’il nous importe le plus de savoir en météorologie ; les
observateurs
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