gée soit boréal et placé ainsi que le nœud dans un des jours anticiaux, ou des
jours posticiaux.
Les circonstances qui concourent à rendre un hiver très-froid, sont aussi
à-peu-prés celles qui occasionnent un été sec et chaud, lorsqu’elles se
rencontrent dans cette saison.
La raison en est facile à apercevoir : dans l’été comme dans l’hiver, la
nouvelle lune arrive fort loin de l’équateur. Or, comme il importe pour la
beauté d’une saison que les sysygies à leur arrivée s’approchent le moins
possible des apsides et des nœuds, il est clair que les apsides équinoxiaux
favoriseront les hivers froids et les étés secs et chauds, et qu’ils y
réussiront d’autant mieux que les nœuds qui gâteroient le temps à leur arrivée,
s’ils étoient trop voisins des apsides, arriveront prés du lunistice et avant
lui.
Les trois derniers étés qui ont été remarquables par les chaleurs et la
sécheresse qu’ils ont offertes, sont :
L’été de 1800 (de l’an 8).
L’été de 1803 (de l’an 11).
L’été de 1807.
Nous allons voir que les circonstances dans lesquelles ils se sont trouvés ont
été précisément celles qu’indique le principe n° 13, que je viens d’exposer plus
haut.
Dans l’été de 1800, l’apogée étoit boréal anticial, et le nœud équinoxial
antérieur.
Cet été a été chaud et très-sec, presque sans discontinuité dans ses deux
premiers
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