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LivresAnnuaires météorologiques
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dans cette disposition, les sysygies ne purent s’approcher des apsides que dans 
le troisième mois, qu’alors la nouvelle lune ne s’approchoit que du périgée, et 
que les quadratures ne purent rencontrer les nœuds qu’auprès du lunistice.
 

On se rappelle que cet été a été chaud presque continuellement, un peu sec et 
très-orageux. La chaleur néanmoins n’a été qu’à vingt-sept degrés trois-quarts 
au-dessus de zéro. Ainsi elle n’a point été extrême, mais seulement long-temps 
soutenue.
 

Les vents méridionaux n’ont dominé que deux jours ; on a eu trente-un jours de 
vents orientaux ; pendant quatre-vingts jours le baromètre a été élevé au-dessus 
de son terme moyen ; enfin on a eu vingt-neuf jours de pluie, dont douze à 
orage.
 

Nous venons de considérer les dispositions particulières des apsides et des 
nœuds qui produisent des hivers froids et peu pluvieux, et des étés chaud et 
secs. Considérons maintenant celles qui occasionnent des hivers et des étés 
pluvieux, et nous verrons que des dispositions contraires produisent aussi des 
effets contraires, et que par-tout les faits s’accordent avec les principes que 
j’ai reconnus.
 

Selon l’aperçu n° 14, on voit que pour qu’un hiver soit pluvieux et peu froid, 
c’est-à-dire n’offre que des froids interrompus et sans intensité, il faut que 
l’apogée soit austral, lunisticial postérieur ou posticial 3, et que le nœud 
soit voisin de l’apogée, et placé 

© 2000-2006, CNRS-Centre Alexandre Koyré, histoire des sciences et des techniques, UMR 8560. Directeur de publication : Pietro Corsi - version du site : 4.5.1
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