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LivresAnnuaires météorologiques
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de même, ou qu’il soit équinoxial antérieur. Par cette disposition la nouvelle 
lune s’approchera de l’apogée et du nœud dans le premier mois et même dans le 
second, et si les nœuds sont équinoxiaux ant., ce seront les quadratures qui les 
rencontreront.
 

Dans l’hiver de 1806 (de l’an 14), l’apogée et le nœud étoient lunisticiaux 
postérieurs, et ensuite posticiaux 3. Cet hiver a été très-pluvieux, très-humide 
et très-peu froid. Les vents méridionaux ont été très-dominans. On a eu soixante 
jours de pluie, parmi lesquels quelques-uns donnèrent de la neige. Sur les trois 
mois, il n’y a eu que quatorze jours où il a un peu gelé.
 

Enfin, selon l’aperçu n° 15, on voit que pour qu’un été soit pluvieux, variant 
et sans chaleurs soutenues, il faut que l’apogée soit boréal, lunisticial 
postérieur, et que le nœud soit aussi lunisticial postérieur ou qu’il soit 
équinoxial antérieur.
 

Les étés peuvent aussi présenter beaucoup de mauvais temps lorsque l’apogée est 
austral, lunisticial postérieur, le nœud sur-tout en étant très-rapproché ; 
parce qu’en général les apsides lunisticiaux et principalement lunisticiaux 
postérieurs, occasionnent beaucoup de mauvais temps, soit dans l’hiver, soit 
dans l’été.
 

Dans l’été de 1801 (de l’an 9), l’apogée étoit boréal, lunisticial précis et 
ensuite postérieur. Cet été fut pluvieux, puisqu’on a eu 

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