vents par bourrasques, inclinés, tourbillonnans, d'une violence extrême, et tout
aussi dangereux ou quelquefois plus dangereux encore que ceux des vrais orages.
Tantôt ils donnent des pluies par averses très-abondantes, et tantôt en
fournissant à peine quelques gouttes, ils se résolvent en bourrasques violentes
et passagères. Les vents tourbillonnans de ces faux orages, forment souvent à la
surface de la terre de fausses trombes ou des trombes de poussière qui s'élèvent
du sol en colonnes tournantes, se déplacent avec une sorte de lenteur, et
enlèvent ou renversent à la sur face de la terre, tous les objets que ces masses
d'air mouvantes ont pu ébranler.
En général, les marins donnent le nom de grains aux ouragans et même aux orages,
qu'ils voient se former pendant qu'ils naviguent.
Les giboulées. Ce sont les plus foibles ou les moins violens des faux orages, et
à peine paroissent-elles participer en quelque chose du caractère des phénomènes
orageux. Les faits qu'elles présentent se réduisent à des coups de vents
médiocres et passagers, à des pluies par petites averses, à des ondées
passagères ou à de petites grêles, et ces phénomènes distingués par des
interruptions nombreuses, se renouvellent à l'arrivée de chaque nuage propre à y
donner lieu.
Je me borne à n'exposer ici qu'une simple définition des différentes sortes
d'orages ou de faux orages que j'ai observés, mon objet prin- [principal]
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