ment ceux qui s'offrent dans les temps des quadratures.
Quant à l'effet sur le baromètre du passage de la lune par le méridien, cet
effet est en général petit et fort retardé aux époques des syzygies, même de la
première, et il est au contraire plus grand et moins retardé aux époques des
quadratures.
Par exemple, indépendamment de l'effet général qu'on observe aux temps des
syzygies, lorsque les circonstances ne s'y opposent pas, à l'arrivée de la
première (de la nouvelle lune), l'abaissement du baromètre, produit par le
passage de la lune au méridien, ne s'exécute ordinairement que quatre à six
heures après ce passage, c'est-à-dire vers le soir. Mais cet abaissement plus
grand le soir qu'au matin, manque souvent, tantôt par les causes accidentelles
citées, tantôt parce qu'il est inférieur à celui que produit l'influence
générale du point.
A l'arrivée de la seconde syzygie (de la pleine lune), l'abaissement du
baromètre, produit par le passage au méridien, s'exécute au contraire vers le
matin. Mais cet effet d'un passage au méridien dans la nuit, est encore plus
souvent troublé par les causes accidentelles, que celui qui s'exécute dans les
nouvelles lunes.
Cet ordre de choses si peu constant, quoique naturel, et par suite si souvent
troublé et si incertain dans les syzygies, prend au contraire un caractère mieux
prononcé et
|
|