plus évident, à mesure qu'on s'approche davantage de chaque quadrature, parce
qu'alors l’influence de la lune sur toute l'atmosphère s'affoiblissant
graduellement, celles particulières de son lever, et de ses passages au méridien
et à l'anti-méridien, deviennent de plus en plus remarquables.
Néanmoins, les causes accidentelles interrompent encore de temps en temps ces
influences journalières ; mais elles le font moins puissamment et moins
fréquemment aux temps des quadratures qu'à ceux des syzygies.
En effet, dans les trois ou quatre jours qui suivent celui de la nouvelle lune,
le passage de la lune au méridien semble devenir de plus en plus influent, à
mesure que la lune s'éloigne du soleil, et il fait sentir son influence après
quelques heures de retard.
Ce n'est qu'après l'octan de la nouvelle lune que le lever de la lune commence à
marquer son influence, et c'est environ deux heures après ce lever qu'on en
aperçoit distinctement les effets, lorsqu'ils ne sont pas troublés par quelque
oscillation boréale.
Il paroît que plus ce lever de la lune s'avance dans le jour, plus le passage de
cette planète parle méridien perd de son influence. Au reste, le lever dont il
s'agit cesse de mériter qu'on le considère après l'octan du premier quartier.
Après l'octan de la nouvelle lune, le passage à l'anti-méridien commence à
mériter
|
|