quelque attention ; car, comme il s'avance vers le commencement du jour, ses
effets produisent souvent du mauvais temps (sur-tout au printems et en automne)
dans la seconde partie de la nuits et on en voit les restes à l'entrée du jour.
Ce point journalier semble en général n'avoir qu'une foible influence ;
cependant, lorsque les circonstances favorisent ses effets, ils sont
quelquefois, souvent même, très-remarquables.
Après l'octan du premier quartier, on n'a guère que la matinée ou que certaine
de ses portions un peu à redouter, à cause du passage à l'anti-méridien. A cette
époque les mouvemens du baromètre deviennent de plus en plus incertains.
Néanmoins, jusqu'au jour de la pleine lune, le mercure de cet instrument est en
général plus bas le soir que le matin ; mais, dès le jour de la pleine lune ou
le lendemain, il acquiert un penchant à être plus bas le matin que le soir.
Quant aux champs des quadratures dans lesquels les passages de la lune au
méridien marquent le plus, même sur le baromètre, les temps de l'année où des
causes accidentelles altèrent plus souvent ces influences journalières, sont le
premier mois du printems et le second mois de l'automne, les oscillations de
l'atmosphère étant alors fréquentes et considérables.
Ainsi, sauf les dérangemens que produisent les oscillations atmosphériques, ou
les
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