pérature, en suivant une progression presque régulière et constante. Ainsi, la
température de la couche basse de l'atmosphère s'élève lentement et
progressivement, depuis le milieu du premier mois d'hiver, jusque vers le milieu
du second mois d'été ; elle s'abaisse ensuite progressivement depuis le milieu
du second mois d'été, jusque vers le milieu du premier mois d'hiver.
Mais les vents, tantôt méridionaux, et tantôt boréaux, altèrent, presque tous
les jours de l'année, la régularité de cette progression dans l'élévation ou
l'abaissement de la température. Ils font varier la température de l'air propre
à chaque jour, tantôt en l'élevant au-dessus, et tantôt en l'abaissant
au-dessous de ce qu'elle devroit être.
Or, comme ces variations, soit au-dessus, soit au-dessous, sont proportionnées
et à-peu-près égales dans nos climats ; on peut donc déterminer par
l'observation un terme moyen pour chaque jour de l'année, ou du moins pour
chaque quinzaine de jours, et ce terme moyen sera la véritable température
résultante de la saison ou de telle de ses époques.
L'observation du thermomètre à midi ou un peu après, est bien loin de mériter le
même intérêt que celle du matin avant le lever du soleil ; car la température de
la couche basse de l'air résulte alors, non-seulement du produit de la saison et
du vent qui souffle, mais en outre de l'absence ou de la présence des nuages,
d'un air pur, ou chargé de va- [vapeurs]
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