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LivresAnnuaires météorologiques
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pérature, en suivant une progression presque régulière et constante. Ainsi, la 
température de la couche basse de l'atmosphère s'élève lentement et 
progressivement, depuis le milieu du premier mois d'hiver, jusque vers le milieu 
du second mois d'été ; elle s'abaisse ensuite progressivement depuis le milieu 
du second mois d'été, jusque vers le milieu du premier mois d'hiver.
 

Mais les vents, tantôt méridionaux, et tantôt boréaux, altèrent, presque tous 
les jours de l'année, la régularité de cette progression dans l'élévation ou 
l'abaissement de la température. Ils font varier la température de l'air propre 
à chaque jour, tantôt en l'élevant au-dessus, et tantôt en l'abaissant 
au-dessous de ce qu'elle devroit être.
 

Or, comme ces variations, soit au-dessus, soit au-dessous, sont proportionnées 
et à-peu-près égales dans nos climats ; on peut donc déterminer par 
l'observation un terme moyen pour chaque jour de l'année, ou du moins pour 
chaque quinzaine de jours, et ce terme moyen sera la véritable température 
résultante de la saison ou de telle de ses époques.
 

L'observation du thermomètre à midi ou un peu après, est bien loin de mériter le 
même intérêt que celle du matin avant le lever du soleil ; car la température de 
la couche basse de l'air résulte alors, non-seulement du produit de la saison et 
du vent qui souffle, mais en outre de l'absence ou de la présence des nuages, 
d'un air pur, ou chargé de va- [vapeurs] 

© 2000-2006, CNRS-Centre Alexandre Koyré, histoire des sciences et des techniques, UMR 8560. Directeur de publication : Pietro Corsi - version du site : 4.5.1
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