que courant d'air étant par-tout très-constant ; et je sais que lorsqu'on a à
Paris une suite soutenue de vent de nord-est, elle se montre la même à
Strasbourg, en Allemagne, en Pologne même, et qu'alors on a dans le voisinage
des montagnes et dans celui de la mer une suite pareillement soutenue d'un vent
quelconque selon la localité. Aussi tout change à-peu-près à-la-fois par-tout,
lorsqu'il s'opère à Paris un grand changement à cet égard, et que le vent de N.
E. cité, cède à la fin à l'invasion d'une autre sorte de vent, telle, par
exemple, qu'à celle d'un vent de sud-ouest.
Après avoir donné ces éclaircissemens nécessaires et succincts, je dis que, pour
arriver à quelque connoissance fructueuse des causes des maladies qui sont un
peu générales en certains temps, il est évident qu'il faut faire une étude
comparative des maladies régnantes et des circonstances dans lesquelles on les
observe, et que pour cela il faut que les tableaux de ces maladies soient
constamment mis en comparaison :
1 . Avec la saison de l'année dans laquelle certaines de ces maladies se sont
montrées un peu générales ;
2°. Avec l'indication de la sorte de vent qui a principalement soufflé pendant
le cours le plus général de ces maladies ;
3°. Avec la citation des principaux états du baromètre dans ces mêmes temps.
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