sphére un état de choses fort différent des premiers.
Ensuite parmi les uns et les autres l'on parviendra à distinguer le produit sur
nous de ceux qui sont boréaux avec une certaine tenue, du produit de ceux qui
sont méridionaux.
Et si un jour la météorologie, moins négligée, a fait assez de progrès pour nous
mettre dans les cas de prévoir d'avance les époques principales de l’invasion de
ces vents, nous serons en état de prendre alors quelques mesures de prévoyance
pour notre conservation.
SUR LES TABLEAUX D'OBSERVATIONS
Relativement aux maladies dominantes comparées aux circonstances qui ont
accompagné leur cours.
Il ne me paroît pas possible, dans la méthode d'étude que je propose, de former
des tableaux d'observations réguliers dans leur étendue, c'est-à-dire
régulièrement divisés ; car les causes qui donnent lieu à certaines de ces
maladies n'ont point à chaque retour de régularité dans leur durée, et le temps
pendant lequel on observe les maladies dont il s'agit n’a pas non plus une durée
égale dans chacun de ses retours.
Par exemple, un vent de nord-est qui subsisteroit avec opiniâtreté quinze à
vingt
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